Comité de défense du VERITABLE CAMEMBERT

 

Déjà en 1909

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EN NORMANDIE

En 2002, un appel prémonitoire

Ne laissons pas aux Américains le soin de ré-inventer

le "Véritable Camembert de Normandie", au lait cru et à la "main",

au cas où il viendrait à disparaître.

Car il y a un précédent.

C'est un médecin américain, le docteur Knirim, qui fit élever une statue en l'honneur de Marie Harel, en la bonne ville de Vimoutiers, en l'année 1928. Il lui était reconnaissant de la guérison des malades qu'il soignait avec succès en leur faisant ingérer du camembert, américain sans doute, mais fabriqué à la mode des Normands.

Détruit par les Allemands en 1944 lors du débarquement allié, le monument fut reconstruit en 1953, grâce à une souscription faite auprès des 400 employés de la fabrique de fromages de Van Wert, dans l'Ohio, celle qui fabriquait les camemberts grâce auxquels le docteur Knirim s'était guéri de ses maux d'estomac, tout comme les nombreux malades à qui il avait donné la recette.

Heureusement nous n'en sommes pas encore là.

Mais l'Europe a déjà trop fait pour la disparition du patrimoine fromager français avec les outrances des mesures d'hygiène que certains pays veulent nous obliger à mettre en application.

Il est temps de s'unir des deux côtés de l'Atlantique. Américains, Canadiens, Français, Italiens, Suisses, Grecs et Espagnols, et même Britanniques : tous dans le même combat !

† Maurice Legoy

http://adeftra.free.fr

La situation en 2006 n'était pas brillante ...

sans redéfinition du lait cru, elle sera pire encore.

En 2006, le camembert de Normandie au lait cru représente 13 000 tonnes par an, pour 120 000 tonnes de camembert équivalant respectivement à environ 130 millions de litres de lait cru et 1.200.millions litres de lait en Normandie ... soit un cheptel de 218.000 vaches laitières (rendement moyen d'une vache 5513 kg/an), un troupeau total de l'ordre de 380.000 et, environ, 10.000 exploitations, sans compter les exploitations "de réserve" destinées à renouveler le parc des producteurs qui, en attendant, utilisent le lait pour des produits autres que le Camembert de Normandie.

La Chambre Régionale d'Agriculture fournit des informations complémentaires pour l'ensemble des productions industrielles en Normandie : Le lait en Normandie (http://www.cra-normandie.fr/agriscopie/lait.htm)

Le troupeau moyen français compte 40 vaches laitières et 70 têtes de bétail par exploitation - Source : http://www.cidilait.com/index.php?id=622&i=2&j=0 - Cette page du site Cidilait.com comporte en outre des informations intéressantes concernant l'alimentation et la gestion des troupeaux.

Avec les nouvelles dispositions, les augures parlent de 3000 tonnes en 2009 !

Un chiffre inacceptable pour un emblème nationale à notoriété universelle

Revenir au lait de vache normande est une proposition que nous soutenons ... mais le chemin sera long compte tenu de la suprématie actuelle des prim'Holstein et de l'introduction des montbéliardes - voir le lait en Normandie : http://www.cra-normandie.fr/agriscopie/lait.htm (Le troupeau normand de vaches laitières par race, en 2005 ) ... En 2008, il faut alors inverser la tendance actuelle.

Il faut aller plus loin ... plus vite.

Un constat affligeant :

1 seule ferme de production Camembert AOC ... 400 à 500 camembert par jour !

Merci François DURAND pour votre courage et votre tenacité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Redéfinir le lait cru implique la création de fermes de production.

Pour atteindre un seuil de représentatitivité adapté à sa notoriété, nous estimons que la production de Camemberts AOC fermiers devrait être dans un premier temps de 10.000 produits/jour sans compter la production de Camemberts AOC laitiers qui, avec ses marques, doit retrouver rapidement un niveau satisfaisant.

Pour voir le jour ce projet doit être agréé par toutes les parties, soutenu par la Région.

Certains opérateurs sont prêts à agir, voire à parrainer cette initiative ... nous travaillons à l'élaboration d'un business plan.

Il faut sauver le Véritable Camembert à l'instar du soldat Ryan !

Recréer des fermes de production doit permettre :

aux industriels de produire les flores natives naturelles indispensables pour respecter la redéfinition de l'AOC, créer le produit de référence d'une marque.

aux Pays de souligner leur spécificité. La segmentation du marché du Camembert AOC fermier de Normandie peut servir à la promotion du Pays d'Auge, du Bessin, du Bocage, .... dans l'intérêt de tous y compris pour la diversité du choix pour les consommateurs.

au milieu rural de retouver une vitalité que nous ont décrite les anciens des fromageries (Fromages et fromageries du Renouard - Mémoire et Patrimoine du Renouard - 2004 ... Le Renouard, berceau de la fromagerie Graindorge)

Recréer des fermes de production implique la création d'une plateforme de commercialisation orientée vers les circuits de distribution valorisant, une première plateforme régionale regroupant le plateau de fromages normands.

Pour ce faire, il faut aussi recréer des fermes de production de Livarot et de Pont L'Evèque...

Neufchatel a déjà réussi à faire renaître et développer une production fermière ... et ses producteurs nous disent être prêt à aider toute initiative.

Le Pôle fromager AOC Massif central est un exemple, un lieu d'échanges entre les professionnels des filières fromagères d'AOC du Massif central et les organismes de recherche, de développement et d'enseignement.

L'Association Pôle fromager AOC Massif central compte :

Le Pôle fromager AOC Massif central est un exemple à suivre

et à compléter par la création d'un Comité de Commercialisation

assurant la promotion des produits et le respect des circuits de distribution.