Comité de défense du VERITABLE CAMEMBERT

 

Déjà en 1909

cliquez sur le logo pour revenir à la page d'accueil de l'association

 

Qualité du lait

Quelles que soient les races, le lait a toujours la même composition qualitative ...

seules quelques variations quantitatives sont observées concernant les taux.

Extraits du livre « Lait, Nutrition et Santé » (Gérard Debry Coordinateur – Editions Tec & Doc)

Cette assertion s'oppose à la vision évoquant la problématique du vrai lait cru, exposée dans la page 2 laits crus pour les Américains.

Conditions influant sur la qualité du lait cru
Le lait cru produit pour la consommation directe
Lait cru produit pour la pasteurisation
Nourriture de base
Herbe à base d’une alimentation alcaline favorise des conditions propices à des organismes bénéfiques
Régime alimentaire à base de graines est acide et favorise des conditions propices à des organismes pathogènes
Environnement de vie
Principalement dans les pâturages
plus graminées naturelles
La plupart du temps confinés - stabulation
Intervention supplémentaires
Rarement utilisé
Hormones de croissance bovine
et antibiotiques
Durée de vie
12 + ans
3,5 années
Qualité nutritionnelle
  • 5 à 6 fois plus de CLA*
  • Contenu plus élevé en vitamine
  • Vitamine D à partir du soleil
Minimal CLA*
La famille du fermier consomme du lait
OUI
NON
Des consommateurs sont disposés à payer un prix plus élevé
OUI
NON

Le site http://www.realmilk.com permet de suivre l'évolution des points de vue concernant les qualités du lait.

Il contient notamment une approche menée par Tom Cowan, MD, http://www.realmilk.com/raw_fr.html, traduite par Maurice Legoy, qui illustre l'importance d'un débat fondamental pour l'avenir du Camembert, du véritable, au lait cru.

" Nous portons atteinte aux qualités du lait cru en distribuant aux vaches laitières des concentrés riches en protéines à base de soja et autres denrées alimentaires non appropriées. C'est vraiment exceptionnel de rencontrer quelqu’un qui soit allergique au lait d'une vache au pâturage.

Le lait cru frais, produit par des vaches nourries avec de l'herbe verte, enrichie par une fumure adéquate, est un aliment vivant, complet, n'ayant subi aucune modification. Comparons-le avec le soi-diant soja "sain", qui a été lavé et relavé dans les acides et les alcalis, ultra-pasteurisé, et ayant fait un séjour de plusieurs mois sur les étagères d'un magasin.

Le lait cru contient des bactéries lactiques favorables, tout comme l'acide lactique, à l'implantation d'une flore lactique dans notre tube digestif. La pasteurisation détruit tous ces avantages.

Une fois chauffé, le lait devient une sorte de "pourriture", avec des minéraux précipités qui ne sont pas absorbables (d'où l'ostéoporose), avec du sucre qui ne peut pas être digéré (d'où les intolérances au lait), et de la matière grasse toxique.

Les essais du Docteur Francis Pottenger, dans les années 1940, sur les chats donnent une grande leçon, simple mais profonde pour tous. Il a nourri un groupe de chats avec un régime contenant du lait cru, de la viande crue et de l'huile de foie de morue. Trois autres groupes de chats recevaient à la place du lait cru, soit du lait pasteurisé, soit du lait concentré sucré, soit de la poudre de lait. Les résultats de l'essai furent étonnants et probants. Ceux qui étaient au lait cru se portèrent à merveille et vécurent longtemps, en bonne santé, actifs et sans aucun symptôme de maladies dégénératives. Ceux au lait pasteurisé contractèrent des affections aiguës (vomissements, diarrhées) et succombèrent à cause de toutes les sortes de maladies dégénératives qui sont le lot de nos contemporains, bien qu'ils aient reçu viande crue et huile de foie de morue. A la troisième génération, la majorité des chats étaient stériles et présentaient des troubles du comportement "anti-sociaux".

Depuis les années 1940, les "qualités" du lait ont fait l'objet d'études extensives qui ont montré que si on ne le chauffe pas, le lait est un aliment vivant, riche en colloïdes minéraux et en enzymes nécessaires à la digestion et à l'utilisation des sucres, des graisses et des minéraux qu'il contient.

Par exemple, la phosphatase du lait est indispensable à l'absorption du calcium contenu dans le lait. La lactase permet la digestion du lactose. La graisse contenue dans le beurre possède un facteur thermolabile (détruit par la chaleur), du type de la cortisone, qui empêche les affections articulaires.

Les aliments préparés, ces aliments "morts pour ainsi dire, ne sont pas capables de maintenir la vie convenablement, ni de donner une société qui marche bien et où l'on soit heureux. "