Comité de défense du VERITABLE CAMEMBERT
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Notre Point de vue.
Par ce communiqué, Luc Morelon s’en prend violemment au Ministère et à L’INAO en sa qualité de Directeur de la Communication du « premier fabricant français de fromages d’appellation d’origine, et premier fabricant mondial de fromages au lait cru ».
Pourquoi avoir déclenché une guerre spécifiquement sur le camembert de Normandie, un « emblème de notre gastronomie », comme l’a expliqué au moment du schisme, Jean Charles Arnaud, président du Comité Produits Laitiers de l’INAO ?
Pourquoi le camembert et pas tous les fromages à Pates molles à croute fleurie, ceux à croute lavées voire les pâtes pressées non cuites qui à notre connaissance présentent aussi des risques sanitaires quand ils sont au lait cru ?
Monsieur Morelon, par votre vindicte, vous avez pris fromage et village de Camembert en otage pour un différent qui à trait au problème général de la définition du lait cru.
Cette attaque spécifique est incompréhensible pour ceux qui connaissent le rôle joué par le Groupe Lactalis pour développer la notoriété du village de Camembert en y créant le Premier Musée du Camembert, en sponsorisant la Course Paris Camembert à travers la marque Lepetit, en créant la ferme Président, fruit avorté d’un projet de centre d’accueil des acheteurs étrangers qui a mené à la création du Lactopole de Laval.
Comment
pouvez-vous justifier votre politique en maintenant la production de camemberts
AOC de Normandie, au lait cru, sous les marques Jort, Moulin de Carel et Le
Pays d’Auge ? Cette dernière est vendue chez Mutant au prix de 2,49
€ !
En tant que consommateurs, nous sommes disposés à croire à la sincérité des étiquettes, à comprendre un écart de prix pour des produits dont la fabrication peut présenter des risques de rejets pour des raisons sanitaires.
Tant qu’il a eu le pouvoir absolu au sein du syndicat du Camembert AOC de Normandie dont Luc Morelon sut être le dynamique Président, le Groupe Lactalis a su promouvoir les mentions de soi-disant valeurs traditionnelles du Camembert « au lait cru, moulé à la louche » dont nous dénonçons par ailleurs l’origine purement publicitaire et mercantile.
Si le « caillé était non divisé » comme le précisait la réglementation de 1953, il ne pourrait qu’être moulé à la louche. La mention « lait cru » n’était à l’origine qu’une distinction par rapport au lait pasteurisé.
Qui a préconisé la pratique du « caillé non divisé pouvant être légèrement tranché verticalement, à égouttage spontané » de l’article 2 du décret AOC de 1986. Dans ce même texte agréé par l’INAO, ne trouve t’on pas la mention «Fabrication traditionnelle au lait cru avec moulage à la louche » à l’article 6 comme facultative !
Nous
comprenons le souci de développement de leurs marchés par les
entrepreneurs à condition qu’ils respectent la vérité
des produits et donc les consommateurs. Il ne faut pas que le marketing de
marque tue le marketing du produit, notamment pour ceux qui ont une histoire.
Bravo Coca Cola … et vive les Camemberts.
La diversité des goûts doit subsister pour promouvoir notre gastronomie.
Monsieur Morelon, respectez les consommateurs que nous sommes …
Ne systématisez pas le Mass Market.
Arrêtez votre vindicte.
Après les bobos parisiens consommateurs de camemberts au lait cru, la cloche saveur camembert Président … à quand le camembert au lait plus cru que cru ?
… Merci Coluche.
Francis
ROUCHAUD
Secrétaire et Webmaster
Comité de Défense du Véritable Camembert
http://veritable.camembert.free.fr